top of page
Vue sur la ville de Dubaï

Certificat de Résidence Fiscale UAE et Conventions Internationales

 

Obtention de votre certificat auprès du Ministry of Finance des Émirats arabes unis

​

Le certificat de résidence fiscale délivré par le Ministry of Finance des Émirats arabes unis représente bien plus qu'un simple document administratif. Il constitue l'attestation officielle de votre statut de résident fiscal émirien, reconnaissance qui ouvre l'accès au réseau étendu des conventions fiscales internationales signées par les UAE avec plus de quatre-vingt-dix pays à travers le monde.

 

Pour les particuliers et les entreprises établis à Dubai ou dans l'un des émirats composant les UAE, ce certificat remplit plusieurs fonctions essentielles. Il atteste de votre résidence fiscale effective aux Émirats auprès des administrations fiscales étrangères avec lesquelles vous pourriez avoir des liens économiques. Il permet d'invoquer les dispositions des conventions fiscales internationales destinées à éviter la double imposition ou à organiser les règles d'imposition entre les États signataires. Il facilite vos relations avec les institutions financières internationales qui exigent fréquemment ce type de justificatif dans le cadre de leurs obligations de connaissance client.

 

GEOTAX accompagne depuis plusieurs années les résidents UAE dans l'obtention de leur certificat de résidence fiscale auprès du Ministry of Finance. Notre connaissance approfondie des procédures administratives émiriennes et notre présence physique à Dubai nous permettent d'assurer un suivi opérationnel de votre dossier jusqu'à l'obtention de votre certificat. Cette page détaille les différents aspects du certificat de résidence fiscale UAE : sa nature juridique, les conditions pour l'obtenir, la procédure auprès du Ministry of Finance, et le cadre conventionnel international dans lequel il s'inscrit.

 

Il convient de préciser d'emblée le périmètre de notre intervention. GEOTAX vous accompagne exclusivement sur les aspects UAE de votre résidence fiscale : obtention du certificat auprès des autorités émiriennes, compréhension des exigences locales, renouvellement annuel. L'analyse de l'impact de votre résidence fiscale UAE sur votre situation dans votre pays d'origine ou dans tout autre pays avec lequel vous entretenez des liens fiscaux relève de la compétence d'un avocat fiscaliste ou d'un expert-comptable de ce pays. GEOTAX n'intervient pas sur ces aspects de fiscalité étrangère.

 

Le certificat de résidence fiscale UAE : nature et fonction

 

Le certificat de résidence fiscale (Tax Residency Certificate ou TRC) constitue le document officiel par lequel le Ministry of Finance des Émirats arabes unis atteste qu'une personne physique ou morale remplit les conditions pour être considérée comme résident fiscal UAE au sens de la législation émirienne et des conventions fiscales internationales signées par les Émirats.

 

Ce certificat revêt une forme standardisée qui mentionne l'identité complète du titulaire (nom, prénom, date de naissance pour les personnes physiques ; raison sociale et numéro de licence pour les personnes morales), la période pour laquelle la résidence fiscale est attestée (généralement une année civile ou fiscale), et les références aux dispositions légales UAE sur lesquelles cette attestation se fonde. Le document porte le sceau officiel du Ministry of Finance et la signature du fonctionnaire compétent, éléments indispensables à sa validité juridique.

 

La durée de validité du certificat correspond à la période qu'il couvre. Si vous sollicitez un certificat pour l'année civile 2025, ce certificat atteste que vous étiez résident fiscal UAE durant cette année 2025. La validité du certificat elle-même en tant que document administratif s'étend généralement au-delà de cette période pour permettre son utilisation auprès des administrations étrangères qui en exigent la production, mais chaque nouvelle année nécessite l'obtention d'un nouveau certificat si vous souhaitez justifier de votre résidence fiscale continue aux UAE.

 

L'usage principal du certificat réside dans son opposabilité aux administrations fiscales étrangères. Lorsque vous invoquez une convention fiscale internationale signée entre les UAE et un autre pays, l'administration fiscale de cet autre pays exigera généralement la production de votre certificat de résidence fiscale UAE pour accepter de vous reconnaître le statut de résident fiscal émirien ouvrant droit aux dispositions conventionnelles. Sans ce certificat, les conventions restent inapplicables dans la pratique, même si vous remplissez matériellement toutes les conditions de résidence.

 

Les institutions financières internationales sollicitent également fréquemment ce certificat dans le cadre de leurs procédures de connaissance client (KYC) et de leurs obligations déclaratives au titre des échanges automatiques d'informations fiscales (CRS - Common Reporting Standard). La production du certificat UAE leur permet d'identifier correctement votre résidence fiscale et de satisfaire à leurs obligations réglementaires.

 

Conditions d'obtention du certificat de résidence fiscale UAE

 

Le Ministry of Finance des Émirats arabes unis évalue l'éligibilité au certificat de résidence fiscale en vérifiant que le demandeur remplit un ensemble de conditions cumulatives démontrant l'ancrage réel et substantiel de sa situation fiscale aux UAE.

 

La première exigence porte sur la détention d'un visa de résidence UAE valide. Qu'il s'agisse d'un Golden Visa de longue durée, d'un Investor Visa lié à la détention de parts dans une société émirienne, d'un Employment Visa en tant que salarié d'une entreprise UAE, ou de tout autre type de visa de résidence, ce titre doit être en cours de validité pour la période couverte par le certificat sollicité. Le visa de résidence établit le lien juridique formel entre le demandeur et le territoire émirien, condition préalable indispensable à toute reconnaissance de résidence fiscale.

 

La présence physique effective sur le territoire des UAE constitue le second critère déterminant. Le droit émirien exige une présence d'au moins cent quatre-vingt-trois jours durant l'année civile ou la période de douze mois considérée. Cette durée s'apprécie de manière stricte : les jours d'entrée et de sortie comptent comme des jours de présence, mais seuls les jours effectivement passés aux UAE sont retenus. Le Ministry of Finance vérifie cette présence à travers les tampons d'entrée et de sortie apposés sur votre passeport par les services d'immigration UAE. La production d'un passeport complet avec l'ensemble des mouvements durant la période concernée s'avère donc indispensable.

 

Les liens économiques substantiels avec les UAE forment le troisième pilier de l'éligibilité. Le Ministry of Finance attend que votre centre d'intérêts économiques se situe effectivement aux Émirats, ce qui se traduit par plusieurs éléments matériels : la détention d'une société UAE dont vous êtes actionnaire ou dirigeant, la propriété d'un bien immobilier à Dubai ou dans un autre émirat, l'existence de comptes bancaires actifs auprès d'établissements UAE, la souscription d'un contrat de location enregistré (Ejari) pour votre résidence principale, l'ouverture de contrats d'utilities (DEWA, du, internet) à votre nom. L'appréciation de ces liens économiques relève d'une analyse d'ensemble : aucun élément n'est strictement obligatoire en soi, mais la combinaison de plusieurs d'entre eux démontre la réalité de votre ancrage économique aux Émirats.

 

Le Ministry of Finance examine également la cohérence globale de votre situation. Si vous déclarez être résident fiscal UAE tout en maintenant des attaches professionnelles ou familiales prépondérantes dans un autre pays, des questions légitimes peuvent se poser sur la réalité de votre résidence aux Émirats. Le certificat n'est pas délivré de manière automatique sur simple production des documents formels : une appréciation de fond est effectuée pour s'assurer que les conditions matérielles de résidence sont effectivement remplies.

 

Procédure d'obtention auprès du Ministry of Finance

 

L'obtention du certificat de résidence fiscale UAE suit une procédure administrative structurée qui nécessite la constitution d'un dossier complet et le respect de formalités précises auprès du Ministry of Finance.

 

La première étape consiste à rassembler l'ensemble des documents justificatifs démontrant que vous remplissez les conditions de résidence fiscale UAE. Votre passeport en cours de validité, incluant toutes les pages avec les tampons d'entrée et de sortie des UAE durant la période concernée, constitue la pièce centrale du dossier. Une copie de votre visa de résidence UAE (page du passeport avec le visa ou Emirates ID pour les résidents) atteste de votre statut légal aux Émirats. Les justificatifs de liens économiques varient selon votre situation : certificat de propriété immobilière (Title Deed du Dubai Land Department), contrat de location enregistré Ejari, attestations bancaires UAE confirmant la détention de comptes actifs, certificat d'actionnariat ou de fonction de dirigeant dans une société UAE (trade licence, actionnariat agreement, resolution du conseil d'administration).

 

Le dossier complet doit être soumis au Ministry of Finance via les canaux officiels. Depuis quelques années, les UAE ont progressivement digitalisé cette procédure à travers des portails en ligne, bien que certaines situations nécessitent encore une approche physique auprès des bureaux du Ministère. La demande s'accompagne du paiement de frais administratifs (généralement modiques, quelques centaines de dirhams) et d'un formulaire de demande standard à remplir précisément.

 

Le Ministry of Finance examine ensuite le dossier soumis. Cette phase d'instruction vise à vérifier la complétude des pièces fournies et la satisfaction des conditions légales de résidence. Des demandes de compléments d'information ou de documents additionnels peuvent intervenir si le dossier initial présente des lacunes ou des points nécessitant clarification. Le délai d'instruction varie selon la complexité du dossier et la charge de travail du Ministère, s'étendant généralement de deux à quatre semaines pour un dossier standard complet. Les situations plus complexes (première demande, liens économiques multiples nécessitant vérifications, incohérences apparentes à éclaircir) peuvent nécessiter des délais plus longs.

 

Une fois le dossier validé, le certificat de résidence fiscale est émis par le Ministry of Finance. Le document peut être retiré physiquement auprès du Ministère ou transmis par voie électronique selon les modalités en vigueur. L'original du certificat en version papier avec sceau et signature reste souvent exigé par les administrations étrangères, bien que certaines acceptent désormais les versions électroniques authentifiées.

 

Le certificat doit être renouvelé annuellement si vous souhaitez continuer à justifier de votre résidence fiscale UAE. Chaque année civile nécessite un nouveau certificat attestant de votre statut durant cette période. La procédure de renouvellement suit les mêmes étapes que la demande initiale, avec toutefois une instruction généralement plus rapide pour les demandeurs déjà connus du Ministry of Finance dont la situation n'a pas fondamentalement changé.

 

GEOTAX vous accompagne dans l'intégralité de ce processus : analyse préalable de votre éligibilité au regard des conditions requises, identification des documents nécessaires selon votre situation spécifique, constitution du dossier complet conforme aux exigences du Ministry of Finance, soumission de la demande via les canaux appropriés, suivi de l'instruction et gestion des éventuelles demandes de complément, et réception du certificat finalisé. Notre connaissance pratique des procédures du Ministry of Finance et notre présence à Dubai nous permettent d'optimiser les délais et de sécuriser l'obtention de votre certificat. Notre tarification pour cet accompagnement s'établit à Cinq mille cinq cents dirhams.

​

Le réseau de conventions fiscales internationales des Émirats arabes unis

​

Les Émirats arabes unis ont progressivement développé un réseau étendu de conventions fiscales internationales visant à organiser les règles d'imposition applicables aux flux économiques transfrontaliers et à éviter les situations de double imposition. Ce réseau conventionnel, qui compte aujourd'hui plus de quatre-vingt-dix conventions en vigueur, positionne les UAE comme une juridiction pleinement intégrée dans le système fiscal international.

​

Ces conventions fiscales suivent généralement le modèle élaboré par l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques, référence internationale en matière de fiscalité conventionnelle. Chaque convention bilatérale définit les règles de répartition du pouvoir d'imposer entre les deux États signataires pour les différentes catégories de revenus : revenus d'emploi, revenus d'entreprise, dividendes, intérêts, redevances, plus-values, revenus immobiliers, pensions de retraite. Ces règles déterminent quel État peut imposer tel type de revenu, et selon quelles modalités.

​

Le réseau conventionnel UAE couvre les principales zones géographiques avec lesquelles les Émirats entretiennent des relations économiques. En Europe, les UAE ont signé des conventions avec la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Suisse, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Autriche, la Grèce, Malte, Chypre, la Pologne, la République Tchèque, et de nombreux autres États membres ou associés à l'Union européenne. Ces conventions revêtent une importance particulière pour les nombreux européens établis aux UAE ou maintenant des liens économiques avec leur pays d'origine.

​

En Asie, des conventions lient les UAE avec la Chine, l'Inde, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud, le Japon, la Malaisie, l'Indonésie, la Thaïlande, le Pakistan, le Bangladesh, et la plupart des économies dynamiques de la région. Le développement économique des UAE s'oriente fortement vers l'Asie, rendant ces conventions particulièrement actives.

​

Le continent américain est également couvert avec des conventions signées avec les États-Unis, le Canada, le Mexique, l'Argentine, le Brésil, le Chili, et plusieurs autres États d'Amérique latine. La convention avec les États-Unis présente des spécificités liées au système fiscal américain de taxation mondiale de ses citoyens et résidents.

​

En Afrique et au Moyen-Orient, les UAE ont conclu des conventions avec l'Égypte, le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Liban, la Jordanie, et la plupart des pays de la région avec lesquels ils entretiennent des relations économiques soutenues.

​

Cette liste, non exhaustive, évolue régulièrement au gré de nouvelles signatures et entrées en vigueur. Le Ministry of Finance UAE publie la liste actualisée des conventions fiscales en vigueur, que nous consultons pour vérifier l'existence d'une convention avec un pays spécifique lorsque la question se pose dans le cadre d'un dossier client.

​

Ce que les Émirats arabes unis offrent dans le cadre conventionnel

​

L'analyse des conventions fiscales signées par les UAE révèle un positionnement cohérent des Émirats qui reflète les caractéristiques de leur système fiscal national. Comprendre ce positionnement permet d'appréhender ce que les UAE apportent dans la relation conventionnelle bilatérale, indépendamment de ce que l'autre État signataire peut prévoir de son côté.

​

Les Émirats arabes unis ne prélèvent aucun impôt sur le revenu des personnes physiques. Cette absence d'imposition personnelle constitue l'une des caractéristiques structurantes du système fiscal émirien. En conséquence, dans le cadre des conventions fiscales, les UAE renoncent par définition à imposer les revenus des personnes physiques résidentes, quelle qu'en soit la nature : salaires, revenus professionnels indépendants, revenus de placements financiers (dividendes, intérêts), revenus fonciers. Cette renonciation ne résulte pas de la convention elle-même mais du droit interne UAE qui n'a tout simplement pas instauré d'impôt sur le revenu des personnes physiques.

​

Les plus-values réalisées par les personnes physiques ne font l'objet d'aucune taxation aux UAE. Que ces plus-values portent sur des biens immobiliers, des participations dans des sociétés, ou tout autre actif, aucun impôt n'est prélevé localement par les autorités émiriennes. Là encore, ce n'est pas la convention fiscale qui organise cette absence d'imposition mais le droit fiscal UAE lui-même qui ne taxe pas les gains en capital des particuliers.

​

Le Corporate Tax, introduit aux UAE en juin deux mille vingt-trois, s'applique aux bénéfices des sociétés selon un barème progressif : taux nul pour les premiers trois cent soixante-quinze mille dirhams de bénéfices imposables, puis neuf pour cent au-delà. Les sociétés implantées en Free Zone peuvent maintenir une exonération totale si elles remplissent les conditions du statut Qualifying Free Zone Person. Dans le cadre conventionnel, les UAE peuvent donc désormais imposer les bénéfices des sociétés résidentes UAE, sous réserve des règles conventionnelles d'attribution des bénéfices en cas d'établissement stable à l'étranger.

​

Les withholding taxes sur les flux sortants constituent un autre élément conventionnel significatif. Historiquement, les UAE n'appliquaient aucune retenue à la source sur les dividendes, intérêts ou redevances versés depuis le territoire émirien vers l'étranger. Cette position favorable aux investisseurs facilitait les rapatriements de revenus sans friction fiscale. Les conventions fiscales prévoient généralement des taux maximaux de retenue à la source que chaque État peut appliquer, mais lorsque le droit interne d'un État ne prévoit aucune retenue, la convention n'impose évidemment pas de créer une telle taxation. La situation peut évoluer avec le développement du système fiscal UAE, mais à ce jour, l'absence de withholding tax demeure la règle pour les flux sortants depuis les UAE.

​

Cette configuration rend les UAE particulièrement attractifs dans une perspective de structuration internationale. Le certificat de résidence fiscale UAE permet de bénéficier de ce positionnement favorable dans les relations avec les autres États signataires de conventions. Pour autant, et c'est un point absolument fondamental, bénéficier de l'absence d'imposition UAE ne signifie en aucun cas que vous échappez à toute imposition. L'autre État avec lequel vous entretenez des liens fiscaux appliquera ses propres règles, et la convention organisera la répartition du pouvoir d'imposer entre les deux États.

​

Usage du certificat de résidence fiscale UAE auprès des administrations étrangères

 

Le certificat de résidence fiscale UAE trouve son utilité pratique principale dans vos relations avec les administrations fiscales étrangères et les institutions financières internationales. Comprendre les modalités de son usage permet d'en tirer le meilleur parti tout en appréhendant correctement ses limites.

​

Lorsque vous invoquez une convention fiscale internationale auprès de l'administration fiscale d'un pays avec lequel les UAE ont signé une telle convention, cette administration exigera généralement la production de votre certificat de résidence fiscale UAE. Ce certificat constitue la preuve que vous remplissez les conditions pour être considéré comme résident fiscal UAE au sens de la convention, qualité indispensable pour bénéficier des dispositions conventionnelles. Sans certificat, l'administration étrangère appliquera son droit interne sans tenir compte de la convention, même si vous résidez effectivement aux UAE.

​

La production du certificat s'effectue selon les modalités définies par l'administration étrangère concernée. Certaines administrations acceptent des copies certifiées conformes, d'autres exigent l'original du document. Certaines requièrent une traduction dans leur langue officielle par un traducteur assermenté si le certificat n'est pas rédigé en anglais ou dans la langue du pays. Les procédures varient selon les pays et les situations, d'où l'importance de vous renseigner auprès d'un conseil fiscal du pays concerné sur les modalités pratiques de production de votre certificat UAE.

​

L'administration étrangère vérifiera la cohérence entre votre certificat UAE et votre situation factuelle. Si vous prétendez être résident fiscal UAE tout en maintenant des liens substantiels avec un autre pays (résidence familiale, activité professionnelle principale, centre d'intérêts patrimoniaux), l'administration de cet autre pays peut contester la pertinence de votre certificat UAE et considérer que vous demeurez résident fiscal de son territoire. Les conventions fiscales prévoient généralement des règles de départage (tie-breaker rules) pour résoudre ces situations de double résidence, règles qui s'appliquent au cas par cas selon les circonstances concrètes.

​

Les institutions financières internationales sollicitent également votre certificat de résidence fiscale UAE dans le cadre de leurs obligations déclaratives au titre du Common Reporting Standard. Ce standard international d'échange automatique d'informations fiscales impose aux institutions financières de identifier correctement la résidence fiscale de leurs clients et de déclarer les comptes et revenus concernés aux autorités fiscales compétentes. Votre certificat UAE permet à la banque de vous identifier comme résident fiscal émirien et d'effectuer ses déclarations en conséquence.

​

Il importe de souligner que le certificat UAE atteste uniquement de votre résidence fiscale aux Émirats au regard du droit UAE et des conventions fiscales signées par les UAE. Ce certificat ne préjuge en rien de la manière dont l'autre État appréciera votre situation, n'anticipe pas les conséquences fiscales dans cet autre État, et ne constitue aucunement une autorisation ou validation de quelque structuration fiscale que ce soit. Le certificat est un document factuel attestant d'une situation : vous êtes résident fiscal UAE. L'usage qui peut être fait de ce statut dans vos relations avec d'autres administrations fiscales relève de l'analyse du droit fiscal de ces autres pays, analyse que GEOTAX ne réalise pas.

​

Ce que GEOTAX ne fait pas : clarification importante

​

Pour éviter toute ambiguïté et assurer une relation claire avec nos clients, il nous semble essentiel de préciser explicitement le périmètre de nos interventions et les services que nous n'offrons pas.

​

GEOTAX n'intervient pas sur l'analyse fiscale relevant du droit d'un pays étranger, que ce soit la France, la Belgique, la Suisse, ou tout autre État. Nous ne pouvons pas vous conseiller sur les implications fiscales dans votre pays d'origine de votre résidence fiscale UAE. Nous ne pouvons pas vous indiquer si vous devez continuer à déclarer certains revenus en France, comment calculer votre exit tax française, si vous restez assujetti à l'IFI français, ou toute autre question relevant de la fiscalité française ou d'un autre pays. Ces analyses nécessitent l'intervention d'un avocat fiscaliste ou d'un expert-comptable du pays concerné, professionnel que nous ne sommes pas en mesure de remplacer.

​

Nous ne préparons pas vos déclarations fiscales dans un pays étranger. Les formulaires de déclaration française (deux mille quarante-deux, deux mille quarante-quatre pour les revenus fonciers, deux mille soixante-quatorze pour les plus-values, deux mille quarante-deux IFI), belges, suisses ou de tout autre pays ne relèvent pas de notre compétence. Vous devez confier cette mission à un professionnel du pays concerné.

​

Nous ne vous représentons pas devant une administration fiscale étrangère. Si vous faites l'objet d'un contrôle fiscal en France ou dans un autre pays, GEOTAX ne peut pas assurer votre défense ou votre représentation dans cette procédure. Seul un avocat fiscaliste inscrit au barreau du pays concerné ou un expert-comptable de ce pays peut intervenir dans ce cadre.

​

Nous n'analysons pas l'opportunité fiscale globale de votre installation aux UAE au regard de votre situation dans votre pays d'origine. Cette analyse, qui nécessite de croiser le droit fiscal UAE avec le droit fiscal de votre pays d'origine, doit être réalisée par un conseil maîtrisant les deux systèmes ou par deux conseils travaillant en coordination. GEOTAX peut intervenir sur la partie UAE de cette analyse, mais nous ne pouvons pas traiter la partie relevant du droit étranger.

​

Cette clarification ne diminue en rien la qualité ou l'étendue de nos services UAE. Elle garantit au contraire que vous recevez le bon conseil de la bonne personne qualifiée pour chaque aspect de votre projet. Notre rôle consiste à sécuriser parfaitement les aspects UAE de votre résidence fiscale et à vous orienter vers les professionnels compétents pour traiter les aspects étrangers.

​

Dubai

Prêt à obtenir votre certificat de résidence fiscale UAE ?

Vous envisagez d'obtenir votre certificat de résidence fiscale UAE auprès du Ministry of Finance, que ce soit dans le cadre d'une installation récente aux Émirats ou pour renouveler un certificat existant ? GEOTAX est à votre disposition pour analyser votre situation et vous accompagner dans cette démarche administrative.

​

La consultation initiale est gratuite et nous permet de comprendre votre situation spécifique, d'évaluer votre éligibilité au certificat, d'identifier les documents nécessaires selon votre profil, et de vous présenter les modalités précises de notre accompagnement. Nous privilégions un échange personnalisé où chaque dossier bénéficie de notre attention directe.

​

Les rendez-vous peuvent se tenir dans nos locaux, en visioconférence si vous n'êtes pas encore à Dubai, ou selon vos préférences. Nous répondons sous vingt-quatre heures à toute demande d'information par email.

Contact Us

GEOTAX LLC

Mabroor Business Center 
Saih Shuaib 3 P2/ Block A

Dubai
United Arab Emirates
+971 55 659 4477
contact@geotax-dubai.tax

​

GEOTAX FOR TAX CONSULTANT LLC. est une société de conseil en fiscalité internationale basée aux Émirats arabes unis. Notre fondateur Jonathan Sémon exerce par ailleurs son activité d'avocat fiscaliste au sein de son cabinet en France.

bottom of page